Des rues barrées pour cause de travaux, la place Saint-Jacques bouclée, le marché... Le sort s'acharnait, mercredi, sur les automobilistes qui souhaitaient s'arrêter dans le centre. Non sans répercussions sur la fréquentation des commerces.
Le centre ville, hier, était étonnamment calme, en dehors du marché et de la manifestation de soutien aux Continental. Voire désert. En cause, les nombreuses rues barrées du centre et les places de stationnement inaccessibles. Les panneaux d'interdiction et les barrières décourageaient les automobilistes de s'arrêter. Ce que reconnaît l'adjoint délégué à la voirie, Éric Hannen : « La ville était un peu morte, ce matin. »
Une conductrice a ainsi galéré pour accéder place du Change, dans le simple but d'acheter un journal. « La rue de l'Etoile est barrée, celle des Cordeliers aussi. De l'autre côté, il y a le marché. Et je ne peux même pas me garer sur la place Saint-Jacques qui est bouclée. » La place pavée était en effet occupée par les forces de l'ordre, procès au civil des Continental oblige. Bref, une mauvaise conjonction pour les commerçants.
« Ma journée est pliée », résume le pharmacien, à l'angle de la rue Magenta et de la rue des Cordeliers, dans le centre ville. Il s'attend à perdre ce mercredi la moitié de son chiffre d'affaires.
« C'est plus calme ce matin. Les gens n'ont pas pu passer », constate Olivier Palierne, du Grenier à sel. Jean-Marcel Lavergne, propriétaire du magasin de vêtements Dégrif'emoi, place du Change, fait écho : « On perd en flux. Les gens, en voiture, rebroussent chemin. » Comme son collègue de la pharmacie Saint-Jacques, il comprend la nécessité des travaux : « On ne peut pas gueuler parce qu'on refait les réseaux. Si ça évite une inondation... »
Un commerçant : « Ça fait beaucoup d'un seul coup »
Les commerçants ont reçu, pour la plupart, un courrier les prévenant des travaux, rue des Cordeliers : l'entreprise Barriquand refait le collecteur d'assainissement. Olivier Palierne, lui, est passé entre les mailles du filet et n'a pas été prévenu.
Si le pharmacien, rue Magenta, se montre philosophe - « Il faut que les travaux se fassent » - il se demande s'ils doivent pour autant se faire en même temps. « Là, ça fait beaucoup d'un seul coup. Et est-ce qu'on ne peut pas aussi décaler les travaux en fonction des événements ? On le savait qu'il allait y avoir une manifestation aujourd'hui. »
cgt-sca-linselle, Posté le samedi 17 avril 2010 18:27
Lors de la commission exécutive fédérale du 15 et 16 avril 2010 , la fermeture du site de Linselles a été abordée par l'ensemble des participants a la CEF, toute la CGT se mobilise derrière le syndicat CGT SCA Linselles, le 26 avril sera qu'un début d'un long processus de lutte pour que cette usine continue à produire pour SCA.