À 13 heures, les équipes d'après-midi ont repris le chemin des ateliers du site de Clairoix
Plein d'interrogations en tête, les 1 200 salariés de l'entreprise de p neumatiques ont repris leur poste, après six jours de chômage partiel. Dans l'usine, ils n'ont pas obtenu plus de réponses, malgré la tenue d'un comité d'entreprise.
«Faut être réaliste, même en entrant dans l'usine, on n'aura pas d'informations supplémentaires. On va reprendre le travail et puis c'est tout ». Comme Djamel, nombre de salariés de l'usine Continental n'avaient pas le sourire, hier, vers 13 heures, au moment de prendre leur service.
Un état d'esprit partagé par ceux qui sortaient, pratiquement au même moment de l'entreprise, après leur journée de travail. « Ce matin, la reprise a été un peu difficile, on se posait beaucoup de questions, mais rien ne nous a été dit. De toute façon, la direction et les chefs de service ne disent pas la même chose », renchérit Marc.
Dans ce chassé-croisé de salariés, les représentants de la CFTC, majoritaire sur le site, tractent et informent le personnel sur le résultat du comité d'entreprise qui s'est tenu dans la matinée. « Au cours de cette réunion, on a eu la confirmation que tout ceci n'était que des rumeurs. Le 16 mars, date du comité central d'entreprise à Reims, on ne nous annoncera pas la fermeture du site, affirme le délégué du personnel, Antonio Da Costa. Tout ça, c'est fait pour faire peur aux salariés et, ensuite, proposer des réductions de salaires ou de primes s'ils veulent garder leurs emplois. »
Alors que mercredi, les syndicats s'étaient unis pour la rencontre avec le ministre de l'Industrie, l'unité semblait plus fragile hier matin. « Les cinq formations - CFTC, CGT, CGC-CFE, FO et CFDT - étaient représentées lors de la réunion. Maintenant, sur le terrain, nous n'avons pas tous la même version », explique Antonio Da Costa.
« Une grande inquiétude »de la CFDT
Ainsi, ce dernier évoque la fermeture comme une rumeur de plus, alors que le délégué CFDT, Philippe Biernacki, faisait état « d'une grande inquiétude. Nous sommes en concurrence avec les autres sites du groupe et nous sommes celui qui coûte le plus cher ».
Également présents sur le site, les membres du Parti ouvrier indépendant ont proposé aux « Conti » de signer une pétition pour l'interdiction des licenciements. « Moi, j'veux bien vous la signer, mais je ne pense pas que ça changera grand-chose. Je suis sûr que c'est cuit pour nous », lance un des ouvriers, en passant le portillon de l'usine.
Plein d'interrogations en tête, les 1 200 salariés de l'entreprise de p neumatiques ont repris leur poste, après six jours de chômage partiel. Dans l'usine, ils n'ont pas obtenu plus de réponses, malgré la tenue d'un comité d'entreprise.
«Faut être réaliste, même en entrant dans l'usine, on n'aura pas d'informations supplémentaires. On va reprendre le travail et puis c'est tout ». Comme Djamel, nombre de salariés de l'usine Continental n'avaient pas le sourire, hier, vers 13 heures, au moment de prendre leur service.
Un état d'esprit partagé par ceux qui sortaient, pratiquement au même moment de l'entreprise, après leur journée de travail. « Ce matin, la reprise a été un peu difficile, on se posait beaucoup de questions, mais rien ne nous a été dit. De toute façon, la direction et les chefs de service ne disent pas la même chose », renchérit Marc.
Dans ce chassé-croisé de salariés, les représentants de la CFTC, majoritaire sur le site, tractent et informent le personnel sur le résultat du comité d'entreprise qui s'est tenu dans la matinée. « Au cours de cette réunion, on a eu la confirmation que tout ceci n'était que des rumeurs. Le 16 mars, date du comité central d'entreprise à Reims, on ne nous annoncera pas la fermeture du site, affirme le délégué du personnel, Antonio Da Costa. Tout ça, c'est fait pour faire peur aux salariés et, ensuite, proposer des réductions de salaires ou de primes s'ils veulent garder leurs emplois. »
Alors que mercredi, les syndicats s'étaient unis pour la rencontre avec le ministre de l'Industrie, l'unité semblait plus fragile hier matin. « Les cinq formations - CFTC, CGT, CGC-CFE, FO et CFDT - étaient représentées lors de la réunion. Maintenant, sur le terrain, nous n'avons pas tous la même version », explique Antonio Da Costa.
« Une grande inquiétude »de la CFDT
Ainsi, ce dernier évoque la fermeture comme une rumeur de plus, alors que le délégué CFDT, Philippe Biernacki, faisait état « d'une grande inquiétude. Nous sommes en concurrence avec les autres sites du groupe et nous sommes celui qui coûte le plus cher ».
Également présents sur le site, les membres du Parti ouvrier indépendant ont proposé aux « Conti » de signer une pétition pour l'interdiction des licenciements. « Moi, j'veux bien vous la signer, mais je ne pense pas que ça changera grand-chose. Je suis sûr que c'est cuit pour nous », lance un des ouvriers, en passant le portillon de l'usine.
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